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Documentation

Une partie du travail de l’association des Interpreneurs consiste en une étude documentaire. Ci-dessous, on trouvera quelques références utiles.

La PME française

Il y a relativement peu d’études sur la PME française, mais toutes disent, à peu près, la même chose. (Pour améliorer la performance de l’entreprise française, il faut corriger ses faiblesses. La position de notre association est différente : elle pense que le changement le plus efficace est celui qui utilise les forces d’une personne ou d’une organisation.)

La solitude, mal du dirigeant de PME ou d’ETI, conclut une étude quantitative de la BPI de 2016. (Ici.)

  • Pas ou mal entouré (3/4 des dirigeants)
  • Un sentiment d’écrasement face à la complexité de son environnement concurrentiel
  • Aucune reconnaissance de la part de la société (elle s’intéresse peu à la PME, les dirigeants se sentent écrasés par la complexité administrative, les syndicats et leurs salariés leur sont hostiles)
  • De très grandes difficultés à recruter, donc pour s’entourer
  • Des personnels peu « engagés »

Le sentiment d’isolement est corrélé à la santé de l’entreprise et des affaires, et, quasiment, à rien d’autre. 

Croître ou ne pas croître, une question de dirigeant ? Didier Chabaud et Jean-Michel Degeorge analysent une étude quantitative menée auprès de dirigeants français, datant de 2012. Ils constatent que la PME française tend à être petite, et peu exportatrice, avec un dirigeant plutôt âgé, et qu’elle n’a pas, majoritairement, l’intention de croître, par peur de la complexité du changement organisationnel que cela entraînerait et de l’augmentation de concurrence que provoquerait une plus grande visibilité.

3 ingénieurs élèves de l’école des mines rédigent un rapport (en 2009) sur le dirigeant de PME. Ils concluent qu’il souffre du « syndrome de Peter Pan ». Il ne veut pas grandir. Plus exactement, l’environnement culturel français conduit à l’isolement du dirigeant, et arrête tôt la croissance de l’entreprise.

Les facteurs de croissance de la PME

Qu’un tissu économique se développe tient beaucoup moins aux caractéristiques du dirigeant qu’à celles de la société à laquelle il appartient, et de sa culture (au sens anthropologique du terme).

Dans son livre, The Competitive Advantage of Nations (article de présentation), Michael Porter, spécialiste mondial de la stratégie d’entreprise, fait du « business cluster », l’explication de la puissance économique d’une nation.

Un « business cluster » est un creuset d’innovation : c’est un territoire qui présente des conditions qui font que les entreprises qui s’y trouvent sont de plus en plus innovantes et performantes. Caractéristiques principales :

  • Territoire : proximité géographique, et identité. Essentiel.
  • Interconnexion. Un écosystème d’acteurs publics et privés, extrêmement interconnecté, riche en compétences, incluant toute une « chaîne de valeur » d’entreprises particulièrement performantes (du client au sous-traitant), et tout ce qui lui est nécessaire pour donner son meilleur (écoles, etc.)
  • Concurrence. Stimulant : faire mieux que l’autre. 
  • Information. La connaissance passe instantanément d’une entreprise à l’autre.

Bill Belt, expert du management, explique comment Produire en France, c’est-à-dire quelles techniques appliquer si l’on est un industriel pour être concurrentiel dans les conditions qu’offre notre pays (un pays à coût salarial élevé). Et, a contrario, les erreurs de raisonnement qui produisent, et ont produit, l’inverse.

La désindustrialisation de la France

Nicolas Dufourcq, dirigeant de la BPI, a cherché à comprendre pourquoi le pays s’était désindustrialisé, et ce qu’il faut faire pour renverser cette tendance (ce qui est aussi un projet de l’association des interpreneurs). Une tentative de synthèse :

Le même sujet, étudié avec une optique légèrement différente :

Le rapport Gallois, qui a marqué le début du changement de cap de la politique industrielle de la France :

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